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Risques de la pratique de « l’urbex »

Question écrite au Gouvernement :


Mme Caroline Janvier interroge M. le ministre de l’intérieur sur les mesures déployées et déployables face aux dangers liés à l’exploration urbaine. « L’urbex » (de l’anglais urban exploration) est une activité au cours de laquelle des personnes visitent seules ou en groupe des lieux abandonnés, interdits d’accès pour la majorité d’entre eux. Un certain nombre de bâtiments désaffectés tels que des usines, prisons, carrières souterraines, métros, hôpitaux, toits, voies ferrées abandonnées ou encore bâtiments administratifs sont ainsi visités de façon plus ou moins fréquente par les amateurs « d’urbex » à travers la France. Le code pénal punit aujourd’hui la violation de domicile (article 226-4) ainsi que la dégradation de biens appartenant à autrui (article 322-1) mais ne fait pas mention de la pénétration sur un lieu hors domicile sans agissements délictueux ou vandalisme. Au-delà du seul enjeu pénal, la pratique de « l’urbex » pose une réelle question de sécurité physique des personnes s’y adonnant puisque se rendre sur un lieu désaffecté conduit souvent à un certain nombre de risques (effondrement d’escaliers, de murs, de toits ; présence d’éléments chimiques dangereux ; inondations souterraines ; chute de personnes depuis un toit ; blessures liées à des objets coupants sur le chemin ; etc.). Cette pratique peut être d’autant plus dangereuse que les personnes pratiquant « l’urbex » comptent parmi elles de plus en plus d’adolescents, voire d’enfants, à la suite de la médiatisation récente de vidéos sensationnalistes « d’urbex » sur la plateforme YouTube et fut par ailleurs à l’origine de plusieurs morts ces dernières années à Lyon et Rosporden. Elle l’interroge donc sur les mesures déjà prises et potentiellement à venir de la part des pouvoirs publics afin de limiter le nombre d’accidents liés à cette exploration urbaine de lieux désaffectés, qu’il s’agisse de mesures policières, d’arrêtés de péril, d’un partage des meilleures pratiques municipales ou encore de la sensibilisation au sujet auprès des propriétaires de lieux désaffectés.


Pour suivre la réponse du Ministère de l’intérieur cliquez sur l’image : 👇

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