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Amélioration de la plateforme Candilib

Question écrite au Gouvernement :

Mme Caroline Janvier interroge M. le ministre de l’intérieur sur la problématique d’efficacité de la plateforme en ligne Candilib, destinée à permettre l’inscription en candidat libre au permis de conduire. Projet innovant visant à accroître l’accessibilité de l’inscription à ce précieux sésame pour la majorité des Français, lancé en 2018 par la délégation à la sécurité routière, il rencontre aujourd’hui deux limites majeures limitant son efficacité comme « start-up d’État ». La première limite est le recours à Candilib de la part de candidats inscrits en auto-école mais incités à tenter de réserver un rendez-vous avec un examinateur du permis de conduire via Candilib en cas de manque de places attribuées à son auto-école, ce qui pose la question des abus du système par certains acteurs de la conduite. La seconde limite concerne les délais d’inscription des candidats libres : alors que leur nombre s’est fortement accru ces dernières années en raison d’un nombre croissant de plateformes de mise en relation avec des moniteurs indépendants (souvent décrites comme des « auto-écoles en ligne »), le fonctionnement actuel de Candilib ne permet souvent pas à ces élèves de conduite d’obtenir une date d’examen avant de longs mois de connexion quotidienne au site. L’état actuel des choses mène ainsi un grand nombre de candidats à se tourner vers des solutions privées et payantes basées sur une prise en charge de l’inscription à travers un bot informatique. Le système de Candilib semble ainsi représenter une nette avancée dans l’accessibilité et la transparence envers les candidats libres à l’examen le plus fréquent de France. Néanmoins, Mme la députée alerte M. le ministre sur ses limites et les problématiques rencontrées par ces candidats, qu’il s’agisse du caractère anxiogène et chronophage du processus d’inscription, du besoin de financer davantage d’heures de cours de conduite durant la longue attente en amont d’une date, ou encore des inégalités induites par le recours croissant à un acteur privé monnayant l’obtention d’une place à cet examen d’État. Elle l’interroge ainsi sur les mesures envisagées par le Gouvernement afin de combler les lacunes actuelles de Candilib.

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