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Évolution de la Miviludes et rattachement ministériel

Question écrite au Gouvernement :


Mme Caroline Janvier interroge M. le Premier ministre sur les raisons de la décision de fusionner en début d’année 2020 la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) avec le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) en rattachant la nouvelle entité au ministère de l’intérieur. Référence auprès du secteur à l’international, la Miviludes est aujourd’hui active à un niveau interministériel et forte d’agents issus de différents ministères concernés par la question des dérives sectaires (intérieur, mais aussi éducation nationale, travail, sports ou encore santé). Il est estimé que près de 200 000 citoyens appartiendraient à des mouvements sectaires en France, répartis entre une centaine de mouvements actifs. La lutte contre les dérives sectaires se situe en partie au niveau de la sensibilisation, la formation auprès des agents publics étant d’ailleurs l’une des missions de la Miviludes. L’existence de liens entre la lutte contre ces dérives et les phénomènes d’emprise conduisant à du radicalisme justifie la fusion de la Miviludes et du CIPDR. Toutefois, le champ des missions de l’entité nouvelle étant a fortiori élargi à la suite de cette fusion et les dérives sectaires ne pouvant être associées à des cultes, elle l’interroge donc sur les raisons du rattachement de cette nouvelle entité auprès du ministère de l’intérieur plutôt qu’auprès des services du Premier ministre, le premier étant aujourd’hui particulièrement sollicité sur les questions sécuritaires, et les seconds permettant aux différents ministères concernés d’œuvrer de concert sur ces thématiques transversales essentielles.


Pour suivre la réponse du Premier Ministre cliquez sur l’image : 👇

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