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Sur l’abandon de l’objectif de création de 1 000 emplois sur le territoire national de de General Electric (GE).

Question écrite au Gouvernement :


me Caroline Janvier interroge M. le ministre de l’économie et des finances sur la réponse qui sera celle du Gouvernement après la récente annonce de General Electric (GE) d’abandon de l’objectif de création de 1 000 emplois sur le territoire national. En effet en 2014 GE s’était engagé, afin d’acquérir la branche énergie d’Alstom pour 13,5 milliards, sur la création de quatre sièges mondiaux en France (réseaux, hydroélectricité, éolien en mer et turbines vapeurs), sur la non-fermeture de sites en France, sur la présence d’un français au conseil d’administration du groupe, et enfin sur la création de 1 000 emplois avant la fin de cette année 2018. Alors que le troisième comité de suivi des engagements de GE s’était conclu en décembre 2017 sur un satisfecit vis-à-vis des engagements du groupe, le 26 juin 2018 le PDG de GE, John Flannery, a annoncé que ce dernier engagement était « hors d’atteinte » compte tenu des difficultés de son groupe, notamment dans le secteur de l’énergie. Le cabinet chargé du suivi des engagements de GE, Vigeo Eiris, estime les emplois nets créés par le groupe à 358 à la fin octobre 2017. Le compte est donc loin d’être satisfaisant. Les accords de 2014 prévoyaient une pénalité de 50 000 euros par emploi net qui ne serait pas créé avant la fin 2018, soit une amende potentielle de près de 34 millions d’euros. S’il est à noter que les investissements de GE sur le site de Belfort sont importants avec près de 50 millions d’euros d’investissements dans la technologie des turbines à vapeur Arabelle et plus de 100 millions dans une ligne de production pour les turbines à gaz de grande puissance, ou dans la recherche et développement avec 500 millions d’euros investis depuis 2015 et 1 300 personnes mobilisées, le non-respect de la parole tenue est un mauvais signal économique et symbolique devant les Français. Elle souhaiterait ainsi savoir ce que le Gouvernement compte entreprendre pour garantir le respect des engagements de GE envers l’État français, hautement symboliques aux yeux de tous les citoyens, et s’il compte prendre des sanctions dans le cas où GE se déroberait effectivement devant ses engagements initiaux.


Pour suivre la réponse du Ministère de l’économie et des finances cliquez sur l’image : 👇

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