Question écrite au Gouvernement :

Dans le cadre de mes fonctions, je me suis entretenue avec la FEDEPOM (fédération nationale des négociants en pommes de terre, ail, oignon, échalote), qui compte des adhérents dans ma circonscription, au sujet de la situation de détresse dans laquelle se trouvent les producteurs d’ail, d’oignons et d’échalote. Comme chaque français, ils sont impactés par la hausse du coût de la vie, et cela met en péril leur exploitation. L’explosion du prix des matières premières et de l’énergie les rendent encore plus dépendants des prix fixés en grandes surfaces. Ces dernières restent indifférentes à cette hausse des coûts de production, et refusent de compenser le surcoût au risque de perdre leurs marges déjà très hautes. Si le Gouvernement n’agit pas, c’est toute une filière agricole qui risque de disparaitre, et le consommateur se retrouvera limité dans ses choix de consommation. La situation est préoccupante et en l’absence de geste de la part des grossistes, l’intervention de l’Etat est nécessaire pour aider ces producteurs. C’est la raison pour laquelle j’ai alerté Monsieur le Ministre de l’Agriculture de la situation, et lui ai demandé les mesures que son ministère compte mettre en oeuvre pour accompagner les producteurs d’ail, d’oignons et d’échalote. Il va sans dire que cette filière comme beaucoup d’autres du secteur agricole, notamment les céréales, traverse aujourd’hui une crise d’une ampleur sans précédent. 

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Question n° 41-00165 : 

Mme Caroline Janvier alerte M. le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire sur l’accompagnement des producteurs d’ail, d’oignon et d’échalote dans un contexte de flambée des coûts de production. Prévue par la loi EGalim 1 de 2018, la renégociation des prix doit être facilitée en cas de fortes variations des coûts des matières premières et de l’énergie. Les producteurs d’ail, d’oignon et d’échalote sont confrontés à une hausse du coût du transport des marchandises, des emballages, notamment les cartons, de l’énergie, gaz et électricité, et de la main d’oeuvre, du fait de l’inflation, entraînant un surcoût de production important. La FEDEPOM qui est la fédération nationale négociants en pommes de terre, ail, oignon, échalote et légumes en gros alerte sur les difficultés de négociation avec les distributeurs qui ne compensent pas le surcoût de production de 0,22′ que rencontre cette filière agricole. Au contraire, la tendance des enseignes est à une réduction des marges des fournisseurs au profit des leurs, ce qui a eu pour conséquence une baisse des volumes de produits de qualité, notamment français dans les grandes surfaces. En effet, il a été demandé dernièrement à chaque fournisseur une tendance des prix alors que les récoltes n’étaient pas encore finies. Ou bien encore, il est couramment imposé aux négociants de travailler avec des prestataires de services qui augmentent, quant à eux, de façon unilatérale leurs coûts sans répercussions possible sur les distributeurs. Mme Janvier souhaiterait connaitre la position du Ministère de l’Agriculture sur ce sujet et savoir quel accompagnement est prévu pour cette filière de production d’ail, d’oignon et d’échalote.

Pour suivre la réponse du Gouvernement 👇
https://questions.assemblee-nationale.fr/q16/16-2186QE.htm