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Défense de la PMA post-mortem en séance publique – 26 septembre 2019

J’ai défendu aujourd’hui la PMA post mortem. Cette disposition vise à permettre aux femmes ayant, avec leur partenaire, conçu un projet d’enfant dans le cadre d’une PMA, de poursuive ce projet en cas de décès de leur conjoint.

Actuellement, en cas de décès du partenaire, l’embryon conçu par PMA avant le décès, peut être soit détruit soit donné, à la science, à un autre couple ou, avec ce texte, à une femme seule. L’ouverture de la PMA aux femmes seules permettra à une veuve de concevoir un enfant avec les gamètes d’un autre homme, alors même qu’elle ne pourra conserver l’embryon né des gamètes de son conjoint décédé, embryon qui pourrait alors naître dans une autre famille, une mère seule ou un couple.

À l’issue d’un vote serré, cette disposition n’a pas été adoptée, notamment en raison des risques que cela pourrait entraîner pour le développement de l’enfant, né d’un père décédé et dans un contexte de deuil.
Ces amendements ont donné lieu à des échanges respectueux, riches, parfois émouvants qui montrent combien, sur ces sujets, il n’existe pas d’évidence et c’est heureux.

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