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Bureau de poste Les Aydes – Question orale sans débat : Importance des services publics de proximité au sein des périphéries

Mme Caroline Janvier rappelle à M. le ministre de la cohésion des territoires que la suppression de services publics locaux, en particulier dans la périphérie des agglomérations et métropoles, au sein de quartiers populaires, est un poids supplémentaire qui pèse sur le quotidien des citoyens les plus fragiles. C’est le cas par exemple du bureau de poste des Aydes, qui se situe au sein d’un quartier commun à quatre communes de la métropole orléanaise dans le Loiret, qui disparaîtra à la fin du mois de janvier 2018. Cette disparition impactera directement les habitants les moins autonomes, les services postaux étant, de plus, complémentaires à de nombreux commerces qui participent à la vitalité d’un quartier. Le Président de la République a rappelé dans son discours du 14 novembre 2017 à Tourcoing l’importance de ce que Simone Weil appelait « l’effectivité des droits des citoyens dans les quartiers, quand on n’a plus accès à une bibliothèque publique, quand on n’a plus de bureau de poste dans son quartier, quand l’école n’est plus au rendez-vous, la République ne peut pas être exigeante avec les enfants des quartiers qui y vivent ». Selon un sondage IFOP, réalisé pour la mutuelle nationale territoriale, de novembre 2017, près de 70 % des Français interrogés se disent « attachés » aux services publics de proximité, et autant sont opposés à leur transfert vers le secteur privé. La construction d’une société plus inclusive, que le Gouvernement et la majorité appellent de leurs vœux, passera par une notion réinventée d’un service public au plus proche des citoyens. Cette transformation prendra du temps dans les territoires. Du temps pour accompagner les citoyens les plus éloignés des technologies vers ces nouvelles pratiques, et du temps pour expérimenter puis étendre les nouveaux services aux usagers afin que les métropoles deviennent de réelles smart cities. Elle souhaiterait savoir ce qui pourra être entrepris pour accompagner les plus fragiles, notamment dans les périphéries, comme dans le quartier des Aydes de la métropole orléanaise, sans oublier bien entendu la nécessité de penser à la vitalité des cœurs de villes rurales qui les entourent.

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